L’Alliaire et ses bienfaits en phytothérapie

Alliaire

Vivace et à l’odeur aillée, l’alliaire préfère les zones fraîches et ombragées. Cette plante est souvent cultivée à la lisière des bois ou le long des haies. Sentant l’ail après froissement de ses feuilles, ce végétal présente des vertus thérapeutiques insoupçonnées. Il regorge de vitamine C. Cette propriété optimise son efficacité pour les soins de plaies cutanées.

Généralités sur l’alliaire

Aussi appelée herbe à ail, l’alliaire est une plante herbacée de la famille des brassicacées. Elle possède des feuilles dentées et cordiformes. Ses fleurs blanches s’apparentent à une croix. Le nom scientifique de ce végétal est l’Alliaria petiolata. Cette variété est une plante commune en France. Elle pousse souvent dans les haies et les lisières forestières. Formant des colonies imposantes, cette plante se développe mieux à l’abri des rayons de soleil. Ses tiges s’envolent presque ensemble pour atteindre près de 50 cm de hauteur. Trouvez plus d’informations sur fleursdusud.fr. Portant plusieurs petites fleurs blanches aux extrémités des feuillages, les tigelles de l’allaire sont droites. Les feuilles crantées, triangles et verts tendres se superposent sur les tiges et dégagent une odeur légèrement parfumée d’ail au froissement.

L’allaire est une plante bisannuelle rudérale. Elle pousse généralement sur des sols calcaires ou saturés. Ses graines sont de parfaits substituts de la moutarde noire. Elles sont utilisées dans la réalisation de condiment du même nom. Plusieurs personnes ajoutent les jeunes feuilles aux salades pour donner un léger goût d’ail aux recettes.

Sur le plan thérapeutique, ce végétal est souvent recouru pour des soins diurétiques. Il lutte efficacement contre la goutte, l’asthme et le rhumatisme. La plante possède également des vertus antiseptiques. Elle est efficace en cataplasme.

Les vertus thérapeutiques et lithothérapiques de l’allaire

Largement consommée avant le 16e siècle, l’allaire peut être dégustée crue ou cuite. Les gens de l’époque ne constataient pas vraiment ses propriétés médicinales. Sans le savoir, ils profitaient des bienfaits antiscorbutiques du végétal. Celui-ci abonde en effet de vitamines A et C, bien plus que celles contenues dans l’orange. Les propriétés du végétal sont plus proches de celles de l’ail. Grâce à ses supers pouvoirs, cette plante soulage efficacement les plaies, l’eczéma, les douleurs buccales et l’irritation de la gencive. L’allaire est à la fois un antiseptique, un anti-diarrhéique, un vermifuge et un antiputride. Quoi qu’il en soit, elle perd rapidement ses propriétés au séchage. Ce caractère est commun à toutes les crucifères. La plante doit être utilisée fraîche ou en teinture alcoolique. Elle est un bon dépuratif du printemps. Légèrement piquant, l’odeur de l’allaire provient de la sinigrine (type de glucoside) qui se transforme facilement en moutarde.

En usage interne, ce végétal soigne le rhumatisme, la goutte, l’asthme, la bronchite, la toux et les problèmes urinaires. En usage externe, il soulage les plaies, l’eczéma, les ulcères, les escarres, l’impétigo et les aphtes.

Pour les conditions d’utilisation, la plante se consomme par voie orale en décoction ou en infusion. Par voie cutanée, elle s’utilise en lotion, en gargarisme, en décoction cataplasme ou en suc frais en pansement. Ce végétal est toutefois contre-indiqué chez les femmes enceintes et allaitantes.

L’allaire dans les salades

Comestible, l’allaire peut s’ajouter à plusieurs recettes culinaires. Ses graines ont les mêmes rôles que les celles de la moutarde. Les fleurs du végétal optimisent le goût des salades en leur apportant un léger goût d’ail. Les jeunes feuilles accompagnent très bien les tartines beurrées.

Bénéfique pour l’organisme, l’allaire peut constituer la base d’une salade détoxifiante. Ses feuilles ont un pouvoir dépuratif. Elles ont aussi une propriété diurétique, sudorifique et pectorale. Ces feuillages s’utilisent comme ceux de l’ail des ours. Pour cela, il suffit de couper les feuilles grossièrement et de les incorporer dans la recette. Ces ingrédients donnent un goût authentique à l’omelette.

L’allaire dans les recettes culinaires

Autrefois, les gens ne pouvaient pas se procurer d’épices. Les plus modestes se limitaient alors à utiliser l’allaire. Celle-ci est prisée en raison de sa saveur originale mêlant un léger goût d’ail avec une note piquante de cresson et de faible arôme sucré. Avec sa légère amertume, cet ingrédient est à consommer avec modération. Ses feuilles apportent plus de saveur aux salades et aux canapés au beurre. Elles peuvent être dégustées avec des sauces. Les feuilles basales presque identiques à celles du lierre terrestre sont comestibles avant avril. Elles deviennent plus odorantes quand le soleil se tient à haute position dans le ciel. Les siliques non mûres se dégustent à la vapeur ou frites.

La chaleur et la dessiccation dégradent les vertus du végétal. Face à ces facteurs, ce dernier devient amer et peu odorant. Ses graines sont parfois écrasées dans du sel pour remplacer celles de la moutarde noire. Elles ont un goût piquant et une amertume prononcée. Par ailleurs, la racine de l’allaire finement râpée remplace l’odeur piquante du raifort.

Afin de composer une recette succulente avec ce condiment, voici une idée de menu. Pour la préparation, vous aurez besoin de 250 g de beurre ramolli, de 100 g d’allaire finement hachée avec une pincée de sel. Après un bon mélange de ces ingrédients, ajoutez quelques gouttes de citron, du piment doux selon vos préférences et du poivre.

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